sans papiers la répression contre le mouvement à l'ordre du jour

Publié le par AL 95

 
Une fois, un lieu  lié à l'Etat évacué par la force voir vitry, ce matin un incendie volontaire obligué a évacué une autre occupation; c'est clair que contrairement à l'ACte 1, nous sommes dans la lutte des classes avec ces coups tordus.
partout, il faut monter des comites de soutien. il faut casser le silence des médias..

et bien sûr préparer la manifestion du dimanche 20 novembre de chatelet vers le ministère de la honte à l'appel de l'UCIJ.

Ce lundi

-3 agences d'intérim randam et BSP supplémentaires ont été occupées dans la journée dans le 10ème par des sans-papiers et la CGT bd magenta

 

Concernant l'occupation de la Fédération des Travaux Publics, en référé, ele a déposé une demande d'expulsion, décision demain Mardi à 11h. Notre ami Ibrahima Dramé a été arrêté ce matin dans le métro à Belleville.Il est au dépot à Cité. Pour info, Ibrahima était en grève depuis une semaine, avec tous les sans papiers ( environ 400 ) qui se sont regroupés pour occuper le siège de la fédération nationale des travaux publics, rue Berri dans le 8eme. c'est un de ces salariés qui travaillent au désamientage sur les chantiers. Vitry-sur-Seine: les sans-papiers évacués du centre des impôts et 3 blessés Les salariés sans-papiers qui occupaient depuis lundi matin un centre des impôts à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) pour demander leur régularisation en ont été évacués dans la soirée par les forces de l'ordre. Les policiers sont intervenus vers 22h15 pour déloger «avec violence» les quelque 80 manifestants de l'hôtel des impôts, a indiqué Sylvie Lartaut, membre du collectif des sans-papiers de Vitry-sur-Seine à l'origine de cette occupation. Selon elle, deux sans-papiers ont dû être pris en charge par les pompiers après l'intervention des forces de l'ordre, qu'elle a qualifiée de «très brutale».Trois personnes, incommodées par le gaz lacrymogène employé par les policiers, ont été évacuées par les pompiers, d'après la préfecture. La préfecture parle d'une «bousculade» L'intervention a donné lieu à une «bousculade» parce que les manifestants se sont opposés à leur évacuation, mais il n'y a «pas eu de coups échangés de part etd'autre», a assuré la préfecture. Des négociations avaient auparavant été engagées avec les manifestants pour leur demander de quitter l'hôtel des impôts à sa fermeture, à 16 heures. La préfecture a proposé de recevoir une délégation mardi pour examiner les dossiers des sans-papiers. Les manifestants, salariés dans les secteurs du nettoyage, du bâtiment ou de la restauration ou, pour quelques-uns, au chômage, avaient envahi lundi matin l'hôtel des impôts. Leur action s'inscrivait, selon Sylvie Lartaut, dans le mouvement de grève des salariés en situation irrégulière entamé le 12 octobre à Paris à l'initiative de plusieurs syndicats (CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa) et associations (Cimade, Ligue des Droits de l'homme, RESF...) pour réclamer une régularisation égale pour tous. Pourquoi avoir choisi l'hôtel des impôts? «Ils travaillent, côtisent, payent des impôts et pourtant, ils n'ont pas de papiers. C'est toute l'hypocrisie de l'Etat!» dénonce Christian Schweyer, de la CGT.

 

 

Ce mardi matin

 

le site en grève ADEC 23 rue Lapérouse 75016 (61 grévistes) vient d'être évacués par les pompiers, après incendie volontaire. L'incendie a vite été éteint, mais ils en ont profité pour évacuer le bâtiment. Un blessé parmi les gréviste a été transporté à l'hôpital Bichat Les grévistes sont dehors devant le bâtiment Si vous pouvez y passer, les grévistes ont besoin de soutien.

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