dernières infos du vendredi

On frise ou on dépasse légèrement les 4000 grévistes...

Sur le  93 tentative 

 Une quarantaine de travailleurs-euses chinois-es (de différents secteurs d’activité) se sont aussi mis en grève et ont occupé le MEDEF à Rosny sous bois. La police les a poussés vers la sortie mais ce n’était que partie remise… : ils ont rejoint ce matin le piquet de grève de Sodexho qui regroupe des individuels. 

porte des lilas 

Le carrefour de la Porte des Lilas et un bout du périph intérieur ont été décorés de grandes banderoles (papier) pour la régularisation des sans-papiers (la décoration du reste du périph est prévue mais prendra un peu de temps).

Nouvelle occupation 20

Autre occupation Solidaires ce soir d'une boîte d'intérim directement au métro Ménilmontant (à côté du café Le Soleil pour celles et ceux qui connaissent) .  travailleurs sans papiers de l'entreprise MULTIPRO., le patron de la boîte a apparemment agressé physiquement un gréviste et un syndicaliste, et menace de recommencer. Une plainte va être déposée Besoin de renforts en urgence. Multipro paris 75020 146 Boulevard de Menilmontant devant la sortie de métro Ménilmontant.   Oui situation assez tendue à cet endroit (boulevard Menilmontant en face du métro

 
 gare st lazare
 Synergie grand besoin de renfort!!! la menace d'expulsion du piquet de grève à SYNERGIE, 9 rue de Rome
 face à la lentille météor de la gare st lazare est très pressant la police a pour l'instant renoncé à cause du 
 grand afflux dans cette zone, mais à partir de maintenant il y aura beaucoup moins de passants pour 
 protéger les 500 grévistes sans papiers en grand danger d'arrestation, il faudrait une présence massive de militants, si possible toute la nuit. Synergie a gagné son refere possible evacuation vers d'autres sites pour protéger les grévistes. En ce qui concerne Synergie, il y a eu ce matin évacuation du site (dans le calme et sans interpellation). Les grévistes se sont répartis sur les sites déjà occupés et ont occupé unenouvelle agence d’intérim, 
 Manpower (37 rue de Rome 75009 Paris).
 
 

L'Etat s'attaque à des mômes, après les 3afghans de 19 et20ans , une jeune du 11e de 19 ans . Partout, partout, partout ils veulent rattraper leur retard sur les 28 ooo reconduites en se passanr des lois et en mettant la pression sur les mômes.

12 iem occupation iss par la CNT

 L'occupation et difficile: un barrage de vigiles empêche les occupants d'aller et venir. Il n'y a plus ni entrée ni sortie.

D'autres sans-papiers et soutiens sont à l'extérieur.
Il a fallu négocier pour faire rentrer de la nourriture et des boissons.
Soutien sur place demandé (m° Dugommier ou Porte de Charenton).

COMMUNIQUE RESF – 23-10-2009 – 18h00

Suite à l’émoi provoqué par l’expulsion de Nanette ALANHI BANGOFA, 19 ans, lycéenne en BTS au lycée Jules Siegfried à Paris 10°, une délégation, composée d’une adjointe au Maire de Paris et d’un enseignant du lycée, a été reçue par le chef de cabinet du Préfet de Police en début d’après midi ce jour. Ce dernier leur a présenté un dossier de « demande d’aide au retour humanitaire » signée par Nanette le 1er octobre 2009 à l’OFII. La Préfecture de Police indique qu’un billet d’avion pour Brazzaville et 300 euros d’aide au retour ont été remis à la jeune fille, selon sa demande, à l’aéroport d’Orly le mercredi 21 octobre. Sa mère, présente sur les lieux, a découvert ce document à la sortie de la délégation. Nanette, jointe par téléphone a maintenu sa version des faits, à savoir l’arrestation et l’expulsion, à sa mère, à ses enseignants, à ses camarades. Nous sommes devant deux versions totalement contradictoires. Nous pouvons nous interroger, si la version de la préfecture de police se vérifie, sur le fait que les autorités françaises aient pu obtenir d’une jeune fille méconnaissant ses droits,son accord pour un « retour volontaire » pour la somme dérisoire de 300 euros. Aujourd’hui, elle est à Brazzaville, désemparée et elle appelle la communauté scolaire à son secours. Sa mère se désespère. La proviseure de son lycée la décrit comme « très sérieuse, volontaire, assidue, travailleuse » (extrait de sa lettre fournie ce jour à la préfecture de police ce jour). Cette pratique ? Je ( copine de RESF) remarque que l'execution immediate de la mesure d'eloignement sans passage par la case retention est dans le droit fil des preconisations du rapport parlementaire WARSMANN que j'ai mis sur les listes recemment (Maitrise de la dépense publique au ministere de l'immigration !!!!!/ Tuesday, October 20, 2009 3:57 PM) : http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i1978.asp la PPP , une longueur d'avance ? Vigilance, à ce que ce ne soit pas la nouvelle consigne ...

Pour info. Le mouvement des sans-papiers déborde sur "le dialogue social".

Pendant ce temps, les négociations avec le Ministère de l'immigration continuent. Le ministère fait pression pour qu'elles aboutissent vite, craignant peut-être que cette possible victoire des travailleurs sans-papiers ne donne des idées aux autres exclus et précaires ?

Mouvement des sans-papiers : le patronat critique la stratégie de la CGT

Occupée depuis dix jours par des sans-papiers, la FNTP (travaux publics) a évacué son personnel hier et gelé les négociations paritaires de branche, critiquant le rôle de la CGT.

Le mouvement des salariés sans papiers a gagné en visibilité, hier, avec l'évacuation des salariés de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) de leurs locaux, occupés depuis le 12 octobre. « Une première pour une organisation patronale », en réponse à « une atteinte à une liberté publique fondamentale, celle de la liberté syndicale », s'est ému Patrick Bernasconi, président de la FNTP, à l'occasion d'un point presse délocalisé à quelques centaines de mètres, contrôle de la carte de presse et service d'ordre à l'appui. Depuis la mi-octobre, des centaines de sans-papiers occupent plusieurs sites d'Ile-de-France, notamment dans les secteurs des travaux publics et de la propreté, où ils sont plus souvent employés, dénonçant « l'arbitraire préfectoral » dans l'examen des dossiers de régularisation des salariés sans papiers (« Les Echos » du 19 octobre).