vigiles contre sans papiers, lundi 26 octobre

Paris sans papiers expulses et enfermes !!! 45 bld de magenta 75010 paris PATRONS EXPULSEURS PATRONS VOYOUS PATRONS EXPULSEURS PATRONS COLLABO Ce matin, lundi 25 Octobre 2009, plusieurs vigiles ont violemment expulses plusieurs dizaines de Sans-papiers de l’agence d’Interim BPS, au 45 BOULEVARD DE Magenta à PARIS 10ème...au moins un blessé ; et comble de tout, 6 ou 7 de leurs camarades sont restés enfermés à l’intérieur de l’agence. Donc en résumé : un groupe de 7 sans-papiers enfermés dans l’agence avec très peu de nourriture et d’eau, et dehors, couchés sur des cartons à même le trottoir, un 2ème groupe de sans-papiers s’apprête à passer la nuit à la belle( ? )étoile, eux aussi avec très peu d’eau et de nourriture ; sans compter l’ombre de qui vous savez qui rôde autour !!! ISS vigiles toujours Depuis vendredi, les sans-papiers de l'ISS (service de nettoyage) occupent les locaux de leur société sous-traitante, porte de Charenton (12ème), après avoir brièvement occupé la Cité des sciences dimanche 18 octobre. Tout à l’heure, des affrontements avec les vigiles ont eu lieu, entraînant un blessé, un malaise, l'arrestation d'un gréviste (actuellement en garde-à-vue), et l'interpellation de deux vigiles. Cette occupation est une parmi des trentaines d'autres en ile-de-france, et d'avantage dans le reste du pays, "dénonçant l'exploitation des travailleurs sans-papiers et «l'arbitraire préfectoral» dans l'examen des dossiers de régularisation par le travail". (tract des travailleurs sans papiers de la société ISS) Pas d'autres nouvelles quant à l'occupation du lieu suite aux évènements, mais vous pouvez aller voir au 3, rue des Meuniers 75012 métro porte de Charenton (ligne 8), locaux du siège de l'ISS. E.D. est toujours à l'hôpital en observation, irene terrel s'occupe du gréviste arrété. ce sont 3 vigiles en GAV . une dizaine de gréviste sont réussi à rester à l'intérieur. On peut y aller soutenir mais on ne cherche l’affrontement. Du côté des négos les syndicats ont déposé ce soir à 17h30 la liste des grévistes à la Direction Générale du travail (M° Javel) pour mettre le ministère du Travail dans la boucle et le rappeler ainsi à ses obligations (notamment au regard de la protection des grévistes) c'est pourquoi ils demandent à des représentants des différents piquets de les accompagner ! Du côté des grévistes arrêtés. Mr Nomoko Kemoko, l'un des grévistes syndiqué à la CGT qui occupaient l'agence d'interim Synergie, rue de Rome (celle qui vient d'être évacuée et pour laquelle il y a besoin de soutien) a été interpellé jeudi alors qu'il rentrait chez lui récupérer quelques affaires. Depuis il est au LRA de Pontoise. Ses camarades du piquet viennent de nous l'apprendre. Rappelons au Préfet du val d'Oise que Mr Nomoko doit être libéré en lui envoyant par fax ou mail le petit texte ci-dessous que vous pouvez adapter librement. Faxs et mails : paul-henri.trolle@val-doise.pref.gouv.fr michel.bernard@val-doise.pref.gouv.fr pierre.lambert@val-doise.pref.gouv.fr martine.thory@val-doise.pref.gouv.fr annick.capelle@val-doise.pref.gouv.fr Fax : 01 30 32 51 85 Mr Nomoko Kemoko, fait partie de ces milliers de travailleurs que nous côtoyons chaque jour dans nos quartiers, dans les transports, sur nos lieux de travail mais qui, malgré leurs multiples démarches et demandes n'ont pas de papiers leur permettant de vivre parmi nous en toute sécurité. Comme des milliers d'autres travailleurs sans-papiers, Mr Nomoko Kemoko est en grève pour obtenir le droit de vivre légalement en France. Intérimaire, il occupe avec d'autres camarades une agence d'intérim pour laquelle il travaille régulièrement. Jeudi soir, nous avons été nombreux à attendre Mr Nomoko Kemoko. Nous l'avons attendu en vain, et pour cause, puisque à 17 h, alors qu'il rentrait chez lui pour récupérer quelques affaires et nous retrouver au piquet de grève, il a été interpellé à sa descente du train à Pontoise et placé en rétention. Connu de vos services sous le N° 9503116521, pour nous Mr Nomoko Kemoko n'est pas un numéro. Il est avant tout notre ami, notre voisin, notre camarade, notre collègue de travail. Il vit parmi nous, avec nous, nous voulons le retrouver au plus vite et c'est pourquoi nous nous adressons à vous Mr le Préfet, pour qu'il soit libéré dans les plus brefs délais. Nous vous prions de croire, Mr le Préfet, en notre parfaite considération. Et Ibrahima Dramé http://www.humanite.fr/2009-10-14_Societe_Ibrahima-sans-papiers-en-CDI Vitry 94 le collectif continue à mener des actions. Le maire a fait une lettre de soutien